Noël Hivin, 85 ans le 25 décembre, baigne depuis sa plus tendre enfance dans un monde fait de notes et d'accords. Il a fêté récemment ses noces de platine avec la musique des Harmonies de village.
Noël Hivin est né à Cherbourg d'un père marin et grand amateur de clairon et de cor de chasse qui l'initie très vite aux délices des instruments à vent. Il s'installe dans le Nord dans les bagages de son père muté à Dunkerque. Les deux hommes ne mettent pas longtemps à trouver leur place dans la fanfare de la ville.
Noël a 12 ans quand il entre dans le monde des cuivres et des percussions. Ses parents décédés, il arrive à la Ferme des orphelins à Coulogne. Il travaille un temps aux Filés de Calais, livre du gasoil pour les Ets Delcroix et part à Usinor.
Partagé un temps entre les fanfares de Calais, des Six-Bourgeois et celle de son lieu de travail, Noël Hivin ne sait plus où donner de la trompette. La fanfare de Coulogne l'accueille en 1974 il y joue encore trente-six ans plus tard. Noël Hivin, bon pied bon oeil, ne désarme pas. La « Cipale », comme il le dit, reste sa deuxième famille.
Il regrette un peu le temps béni des grandes batteries où il fallait du souffle pour donner vie aux trompettes de cavalerie. Mais qu'on ne s'y trompe pas, son enthousiasme est intact. Il ne manquerait pour rien au monde une répétition et attend avec impatience ce dimanche de décembre où la fanfare municipale animera la messe dominicale dans une église comble.
Marcelle Hivin, son épouse, est sa plus fervente supportrice. Elle partage pleinement la passion de son époux pour la musique.
Noël est entré dans l'histoire de l'harmonie de Coulogne où il joue maintenant les papis gâteaux et n'entend pas s'arrêter en si bon chemin.
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